vendredi 31 mars 2017

Le marchand de premières phrases, Matéi VIŞNIEC, Anne Chambon/Actes Sud, 2016, 357 p.



C’est un exercice difficile que de rédiger une critique de ce roman dit kaléidoscopique fait de divagations littéraires, politiques, philosophiques, poétiques, érudites, oniriques, touristiques, futuristes, écologiques, épistolaires, réalistes, surréalistes, sensuelles… : un roman « vrac » où tous les styles et genres se mêlent parmi les 73 éclats de récits ; une alchimie de mots sans vraiment de « fil rouge » et donc fragmentaire qu’on pourrait néanmoins classer dans le roman « post-moderne ». Et non, je n’écoute pas Vivaldi au petit-déjeuner et je n’ai pas vraiment été « habité » même s’il m’a été difficile de décrocher. Original et novateur sans doute, peut-être un « chef-d’œuvre » méconnu qui restera inaperçu mais pas un prix Nobel roumain de littérature au désespoir de Vişniec ! Dubitatif ! même si je porterai dorénavant mon attention sur les « premières phrases » et autres prologue, teaser, trailer, lead, flash, chapô… de mes lectures !

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