Le
narrateur possède une belle bibliothèque fournie en tous genres :
littérature, sociologie, philosophie, tourisme, livres pour enfants, essais,
dictionnaires, encylopédies, grands Chefs de cuisine… Sa rencontre avec « elle »,
la Lectrice, chez un bouquiniste où il alla un jour vendre quelques livres, l’obligea
suivant leur pacte à se séparer progressivement de tous ses livres. Une entrée
en matière très plaisante suivie de longs monologues (lus en diagonales) sur
les livres dont il sépare, ou va se séparer et sur l’aménagement d’une bibliothèque
privée. Heureusement, les quelques dialogues avec la jeune-fille donnent enfin
quelques bouffées d’oxygène au récit, et puis, il y a quelques réflexions et
citations interpellantes et un savoureux chapitre final. Plus de lassitude que
de plaisir en somme, même pour un bibliomane/bibliophile qui a 48 années de
lecture derrière lui. « Il voulait
maintenant comprendre ce que signifiait une bibliothèque, ce que voulait dire
cette succession d’actes : acheter, lire, garder, classer, accumuler, se
laisser envahir par les livres. » « Liquider sa bibliothèque, c’est
en quelque sorte perdre son âme ? » Mais un livre, n’est-il pas
toujours l’histoire d’une rencontre ?
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
lundi 28 avril 2014
mercredi 23 avril 2014
Le mystère Fulcanelli, Henri LOEVENBRUCK, Flammarion, 2013, 406 p.
« Le
mystère Fulcanelli » est un savant amalgame de fiction, d’histoire réelle
et d’enquête plus ou moins policière où il est question d’ésotérisme,
d’hermétisme et d’alchimie. Une société secrète, des meurtres autour d’un
carnet noir dérobé chez un riche bibliophile mort et la recherche d’une vérité.
Mackensie parviendra-t-il à retrouver ce fameux carnet noir et à découvrir qui
se cache sous le pseudonyme de Fulcanelli ? « Mystère »
évidemment mais surtout une intrigue particulièrement bien construite sans nous
plonger dans les arcanes farfelues des alchimistes. Loevenbruck parvient encore
une fois à créer une atmosphère mêlée de mystère, de fiction, d’histoire vraie
et de sentiments très humains. Serait-il alchimiste lui-même ? Bref, un
très bon moment de lecture.
Ecoute-nous, Liz COLEY, Presses de la Cité, 2014, 293 p.
Angela
Gracie Chapman a 13 ans. Elle participe à un camp scout pendant ses vacances et
… revient chez elle trois ans après. Amnésie ? mais son cerveau est habité
par des personnalités différentes : la petite femme, la scoute, la
rapporteuse, la dévergondée, Angel (son côté mâle), l’esseulée… C’est avec sa
psychologue qu’elle pourra progressivement éliminer ses « alters ».
On aura compris que l’auteure décrit ici le cas d’une adolescente confrontée
aux TDI (troubles dissociatifs de l’identité). N’étant ni psychologue, ni
psychothérapeute, je n’ai pas à épiloguer sur la réalité du récit. Il s’agit
d’un roman et donc d’une fiction et moi, j’ai pris plaisir à le lire.
PS. :
Il me semble inutile (et ridicule) de cataloguer ce genre de livre comme
« pour adultes et grands adolescents », c’est très réductif étant
donné que 95 % de la littérature tant classique que contemporaine est destiné à
tout public.
mardi 15 avril 2014
Le jardin de bronze, Gustavo MALAJOVICH, Actes Sud/Noirs, 2014, 525 p.
Mystérieusement
disparue avec sa baby-sitter en se rendant à un anniversaire, Moïra, 4 ans,
sera recherchée par la police qui piétine, par son père acharné à la retrouver,
aidé par un enquêteur privé. C’est un voyage obsédant, une errance dans une
atmosphère étouffante et oppressante mais il y a des choses qu’on n’aime pas
découvrir. Très bon « polar » argentin au scénario original et à l’intrigue
très bien maîtrisée : un vrai plaisir de lecture.
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