Offert
par un ami, le dernier Vuillard m’a à nouveau enchanté même si le sujet avait
trait à la guerre. Comme pour « La tristesse de la terre » et surtout
« 14 juillet », le style est parfait, le phrasé agréable et le
lexique recherché. Le narrateur est une espèce de témoin oculaire, invisible,
détaché, mais qui connaît la suite des événements. Le 23 février 1933,
vingt-quatre responsables du haut clergé industriel et bancaire de l’Allemagne sont
invités à se retrouver au palais du président de l’Assemblée du Reichstag,
Herman Goering, pour une courte allocution du Chancelier Hitler. Krupp,
Siemens, Opel, BASF, Bayer, Agfa, Allianz, IG Farben… tous diront OUI ! A
savourer !EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
mercredi 9 août 2017
L’ordre du jour, Eric VUILLARD, Actes Sud, 2017, 150 p.
Offert
par un ami, le dernier Vuillard m’a à nouveau enchanté même si le sujet avait
trait à la guerre. Comme pour « La tristesse de la terre » et surtout
« 14 juillet », le style est parfait, le phrasé agréable et le
lexique recherché. Le narrateur est une espèce de témoin oculaire, invisible,
détaché, mais qui connaît la suite des événements. Le 23 février 1933,
vingt-quatre responsables du haut clergé industriel et bancaire de l’Allemagne sont
invités à se retrouver au palais du président de l’Assemblée du Reichstag,
Herman Goering, pour une courte allocution du Chancelier Hitler. Krupp,
Siemens, Opel, BASF, Bayer, Agfa, Allianz, IG Farben… tous diront OUI ! A
savourer !
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