France / Liban / Iran
1985-1988 : rappelez-vous les attentats terroristes à Paris (FNAC, TGV,
Hôtel-Dieu, rue de Rennes…) et les journalistes français (Carton, Fontaine,
Kaufmann, Seurat…) pris en otages à Beyrouth. A la DGSE de Beyrouth, il y a
Olivier Dartan qui fait la liaison avec Paris et qui recrute Marc Masson, 26
ans, ex-déserteur de l’armée, réfugié en Amérique latine et rapatrié en France,
puis formé pour devenir un agent externe des services secrets, appelé « Hadès ».
Politique, diplomatie, négociations, otages, agents secrets, missions… : mots-clés
de ce thriller basé sur des faits réels et de fiction littéraire. Autant dire
que je me suis trouvé plongé avec beaucoup d’intérêt et de plaisir dans ce
roman au scénario très bien construit.
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
mardi 22 janvier 2019
mardi 15 janvier 2019
Les fils de la poussière, Arnaldur INDRIDASON, Métailié noir, 2018, 292 p.
C’est le 1er
roman/polar d’Indridason paru en 1997 et traduit en français en 2018 dans
lequel on retrouve avec plaisir le commissaire Erlendur dans sa première
apparition. Daniel, la quarantaine, interné en hôpital psychiatrique pour
schizophrénie se défenestre sous les yeux de son frère Palmi. Au même moment,
un vieil enseignant meurt dans l’incendie criminel de sa maison. Ce dernier
avait eu Daniel comme élève dans les années soixante et avait repris contact
avec lui peu avant son suicide. Palmi, le frère de Daniel, va mener l’enquête
en parallèle avec celle du commissaire Erlendur et de son équipe. En tant que
fidèle lecteur d’Indridason, j’ai beaucoup apprécié cette 1ère
intrigue, originale et bien construite dans l’Islande de la fin du siècle. A
découvrir !
Sur le toit de l’enfer, Ilaria TUTI, Robert Laffont, 2018, 400 p.
Nous sommes dans le
Frioul, en Italie du nord-est : Travení, petit village fermé sur lui-même,
où les touristes sont un mal nécessaire. La commissaire Teresa Battaglia est
appelée sur les lieux d’un crime : un homme aux yeux énucléés avec à côté
de lui une espèce d’épouvantail fait de cuivre, de cordes et de branches.
Teresa a la soixantaine, un caractère cassant et est une spécialiste du profilage.
Elle sait déjà que le tueur frappera encore. Une intrigue bien construite où le
personnage de Teresa occupe toute la place et c’est le nouveau et jeune
inspecteur Marini qui fera les frais de son caractère désagréable. « Sur le toit de l’enfer » serait le
premier volet d’une série construite autour de la commissaire pour laquelle on
a beaucoup de sympathie. Affaire à suivre… avec plaisir, évidemment!
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