mardi 22 janvier 2019

J’irai tuer pour vous, Henri LOEVENBRUCK, Flammarion, 2018, 631 p.


France / Liban / Iran 1985-1988 : rappelez-vous les attentats terroristes à Paris (FNAC, TGV, Hôtel-Dieu, rue de Rennes…) et les journalistes français (Carton, Fontaine, Kaufmann, Seurat…) pris en otages à Beyrouth. A la DGSE de Beyrouth, il y a Olivier Dartan qui fait la liaison avec Paris et qui recrute Marc Masson, 26 ans, ex-déserteur de l’armée, réfugié en Amérique latine et rapatrié en France, puis formé pour devenir un agent externe des services secrets, appelé « Hadès ». Politique, diplomatie, négociations, otages, agents secrets, missions… : mots-clés de ce thriller basé sur des faits réels et de fiction littéraire. Autant dire que je me suis trouvé plongé avec beaucoup d’intérêt et de plaisir dans ce roman au scénario très bien construit.

mardi 15 janvier 2019

Les fils de la poussière, Arnaldur INDRIDASON, Métailié noir, 2018, 292 p.


C’est le 1er roman/polar d’Indridason paru en 1997 et traduit en français en 2018 dans lequel on retrouve avec plaisir le commissaire Erlendur dans sa première apparition. Daniel, la quarantaine, interné en hôpital psychiatrique pour schizophrénie se défenestre sous les yeux de son frère Palmi. Au même moment, un vieil enseignant meurt dans l’incendie criminel de sa maison. Ce dernier avait eu Daniel comme élève dans les années soixante et avait repris contact avec lui peu avant son suicide. Palmi, le frère de Daniel, va mener l’enquête en parallèle avec celle du commissaire Erlendur et de son équipe. En tant que fidèle lecteur d’Indridason, j’ai beaucoup apprécié cette 1ère intrigue, originale et bien construite dans l’Islande de la fin du siècle. A découvrir !

Sur le toit de l’enfer, Ilaria TUTI, Robert Laffont, 2018, 400 p.


Nous sommes dans le Frioul, en Italie du nord-est : Travení, petit village fermé sur lui-même, où les touristes sont un mal nécessaire. La commissaire Teresa Battaglia est appelée sur les lieux d’un crime : un homme aux yeux énucléés avec à côté de lui une espèce d’épouvantail fait de cuivre, de cordes et de branches. Teresa a la soixantaine, un caractère cassant et est une spécialiste du profilage. Elle sait déjà que le tueur frappera encore. Une intrigue bien construite où le personnage de Teresa occupe toute la place et c’est le nouveau et jeune inspecteur Marini qui fera les frais de son caractère désagréable. « Sur le toit de l’enfer » serait le premier volet d’une série construite autour de la commissaire pour laquelle on a beaucoup de sympathie. Affaire à suivre… avec plaisir, évidemment!