mardi 10 janvier 2017

L’enfant qui mesurait le monde, Metin ARDITI, Grasset, 2016, 294 p.



Le petit Yannis a 11 ans et est autiste. Il mesure les choses : les clients du bistrot, ceux qui sont en terrasse et ceux à l’intérieur ; l’ordre de rentrée des bateaux de pêche et le poids des poissons attrapés. Il compare les chiffres de la veille avec ceux d’aujourd’hui et des autres jours : il calcule l’ordre du monde. Maraki, sa mère, est séparée de son mari et l’élève seule. Eliot, un architecte retraité venu sur l’île pour l’enterrement de sa fille morte dans un accident stupide, va y rester pour continuer les recherches que sa fille a entreprises. Attendri par Yannis, il propose à Maraki de s’en occuper quand elle part chaque jour à la pêche à la palancre. Dans cette petite île de la mer Egée touchée par la crise, Arditi nous offre un récit émouvant plein de tendresse et d’amitié. Très très beau roman qui fait réfléchir sur les priorités et le sens de la vie. Un de ces livres qui vous font du bien. Bonheur ! Le "kallos" (beau) et "l'agathos" (bien) réunis !

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