lundi 23 janvier 2017

La veille de presque tout, Victor del ÁRBOL, Actes Sud/noirs, 2017, 307 p.



L’inspecteur Germinal Ibarra, après avoir résolu de façon très personnelle la disparition et le meurtre de la petite Samantha, retrouve sa Galice natale. En pleine nuit, il est appelé par l’hôpital suite à l’entrée aux urgences d’une femme grièvement blessée qui ne veut parler qu’à lui. Se greffent à cette histoire celle de Paola venue se réfugier dans un gîte isolé ; celle de Mauricio, un vieux chapelier argentin et son petit-fils Daniel ; celle de Dolorès la propriétaire du gîte et l’histoire de sa fille disparue depuis dix ans… Tous ces destins vont s’entrecroiser et chaque personnage tente de résoudre ses problèmes de tristesse, de culpabilité, de vengeance… car le passé a rejoint le présent. « Nous essayons d’échapper à notre destin sans nous rendre compte que nous allons droit vers lui. » et « Les rides sont les veines où coule le temps ». Une très belle maîtrise de l’intrigue et une narration pleine de profondeur et de gravité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire