samedi 23 novembre 2013

L’invention de nos vies, Karine TUIL, Grasset, 2013, 493 p.



              Roman psycho-sociologique.
« On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde. » (Lincoln). Samir Tahar, musulman, devenu avocat brillant, battant, homme du monde et qui se donne toutes les qualités pour réaliser ses ambitions n’hésite pas à renier ses origines et à s’inventer une vie de juif séfarade pour épouser la fille d’une des plus grosses fortunes juives américaines . Mais c’est sans compter sur Nina, un ancien amour de jeunesse qui a épousé Samuel, le vrai juif, espèce de loser écrivain et sur un demi-frère devenu terroriste. L’auteure signe ici un roman socio-psychologique dans un style sec, nerveux, rageur, abusant de slashs…Ce récit m’est apparu comme celui du « trop » : trop psychologique, trop sociologique, trop réaliste, trop vrai, trop dur, trop violent (« Sale pute » d’Orelsan), trop noir, trop obsessionnel avec trop de sujets de société abordés, bref, dérangeant et quelque part malsain qui décrit une vie que je connais pas ni ne veux connaître et donc lu en diagonale après 300 pages.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire