Roman psycho-sociologique.
« On peut mentir
une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on
ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde. »
(Lincoln). Samir Tahar, musulman, devenu avocat brillant, battant, homme du monde
et qui se donne toutes les qualités pour réaliser ses ambitions n’hésite pas à
renier ses origines et à s’inventer une vie de juif séfarade pour épouser la
fille d’une des plus grosses fortunes juives américaines . Mais c’est sans
compter sur Nina, un ancien amour de jeunesse qui a épousé Samuel, le vrai juif,
espèce de loser écrivain et sur un demi-frère devenu terroriste. L’auteure
signe ici un roman socio-psychologique dans un style sec, nerveux, rageur,
abusant de slashs…Ce récit m’est apparu comme celui du « trop » :
trop psychologique, trop sociologique, trop réaliste, trop vrai, trop dur, trop
violent (« Sale pute » d’Orelsan),
trop noir, trop obsessionnel avec trop de sujets de société abordés, bref, dérangeant
et quelque part malsain qui décrit une vie que je connais pas ni ne veux
connaître et donc lu en diagonale après 300 pages.
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