dimanche 25 août 2013

Niceville, Carsten STROUD, Seuil , 2013, 500 p.



                  Polar inclassable !
Présenté comme un polar mutant, trouble et surnaturel, Niceville est surtout un puzzle de chapitres courts avec pièces rapportées qui part dans tous les sens et une cohorte, non, une légion de personnages principaux et secondaires qui font qu’au cours du récit, on ne sait plus très bien qui est qui et qui fait quoi (et pourtant, j’ai pris des notes !) Je me suis souvent perdu et pas toujours retrouvé. Cette mosaïque, ces coqs à l’âne avec leurs liens très ténus ont en quelque sorte tué le suspens. Disparitions inexpliquées, un hold up par des flics ripous, un sniper, des anciennes histoires de famille, des vengeances, des personnages louches, des flics honnêtes, des esprits frappeurs…vous secouez le cornet et vous découvrez un imbroglio de situations confuses et une fin qui laisse complètement perplexe parce que personne ne comprend, pas même les personnages! Tout ça pour ça ? Je manque sans doute d’imagination ! Cherchez la clé !

1 commentaire:

  1. Même ressenti ! Mais pas eu la force d'aller jusqu'au bout ! Bravo !

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