Socio-psychologique.
Avec
« J’habite en bas de chez vous »,
j’étais descendu dans le monde de la rue, des SDF, des clodos, des
exclus ! « La Maison des Anges »
m’a fait y retourner avec une autre façon d’appréhender les choses et les
êtres. Antonin Dampierre, la trentaine, aseptisé, travaille comme courtier dans
une agence immobilière. Ce jour-là, il rate une vente importante d’un
appartement luxueux à cause d’un SDF qui vomit sur ses souliers au pied de
l’immeuble au vu des américains futurs acquéreurs. Il va alors vouer à cette
engeance de pouilleux une haine au point de vouloir les tuer les uns après les
autres. Il apprend petit à petit ce qu’est « l’asphaltisation », le
monde du bitume et le ventre de Paris ; mais le mal qu’il rêvait de faire
lui revient en boomerang. Une langue riche, un style agréable, une analyse
fine, et même si le sujet est parfois glauque : la lecture est
passionnante. Et encore une fois la leçon : « Vous êtes ce que je fus. Vous deviendrez peut-être ce que je suis »
Clodo ! et une chute en clair obscur !
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