dimanche 28 avril 2013

Impurs, David VANN, Gallmeister, 2013, 279 p.



             Noir de désespoir.
 Tout est noir, glauque, sinistre, sordide, morbide dans ce roman : Galen, 22 ans, idiot et attardé ; Susie Q., la mère, possessive et étouffante ; la tante Elen pleine de déceptions, de frustrations, de jalousies et de rancoeurs ; Jennifer, la cousine de 17 ans, provocatrice, vicieuse et perverse et enfin la riche grand-mère à la mémoire défaillante placée dans un home. Tous ces personnages évoluent dans un cadre miteux, dans une atmosphère pesante et oppressante : une espèce de huis clos familial déplaisant. En plus, tout se déglingue encore entre Galen et sa mère et on plonge dans la folie grandissante de Galen et dans sa lente descente aux enfers. Si on parvient à se détacher de cette histoire noire de désespoir, de cette intrigue morbide et pessimiste, peut-être pourra-t-on goûter à l’écriture et au style de l’auteur ? (Comment peut-on se complaire à écrire et à lire de tels romans, à s'enfoncer dans la fange et la déchéance humaine. Quel plaisir peut-on en retirer ? et pourtant les critiques sont largement positives. Moi, il me reste un petit goût de nausée dans la gorge...)

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