jeudi 7 février 2013

L’ange du matin, Arni THORARINSSON, Métailié noir , 2012, 310 p.



                    Polar islandais.

Einar est journaliste au « Journal du soir ». Il découvre par hasard le corps d’une jeune factrice, sourde, étranglée avec son écharpe. Quelques jours plus tard, il interviewe un « viking » de la finance qui a participé à l’effondrement de l’économie islandaise. La fille de l’ex-magnat sera kidnappée contre rançon. Einar va enquêter pour le compte de son journal et fera grimper les ventes. « En plus, on a la peinture sans concession d’une société islandaise complètement perdue, déboussolée par le cynisme des banquiers et autres traders qui ont amassé des fortunes, mis le pays à genou, et qui s’en sortent indemnes quand toute la population paie les pots cassés. Une impression d’impunité et d’injustice qui corrompt toute la société, fait tomber les barrières morales, laisse à penser que tout est bon pour s’en sortir et détruit, peu à peu, la solidarité qui cimentait le peuple islandais. (actu-du-noir.over-blog.com) » Tant les intrigues, que le style, l’écriture et les personnages sont irréprochables. C’est fin, spirituel, profond et donc un réel plaisir de découvrir ce polar original agrémenté de citations : « La meilleure manière de tenir parole est de ne rien promettre », « J’affirme que lorsque quelqu’un se retrouve dans une position dominante, il en abusera immanquablement ». Un superbe roman à ne pas rater ! Coup de cœur !

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