Polar irlandais.
Annoncé
comme un polar freudien, le roman des Hill (mari et femme) est de facture tout
à fait traditionnelle : un/une serial killer, une profileuse américaine
émigrée à Dublin, des assassinats rituels, la police scientifique… rien de
vraiment original. Et comme dans [Atomka], le dernier Thilliez, les démons du
passé ressurgissent pour Reilly Stell, la profileuse (on se répète !). Ce
que le polar a de freudien, c’est qu’il fait de rares, trop rares, références à
« Totem et tabou » de ce cher Sigmund. Les ellipses brusques, les
inférents trop voyants cassent quelque peu la tension sans à proprement parler
de suspens. Sans être un thriller « impossible à lâcher », il n’a pas
non plus « réveillé en moi les pires peurs » comme annoncé : juste
plaisant à lire. Intermède ! Pourrait mieux faire !
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