Roman
A
l’époque, j’avais été subjugué par « L’apiculteur »,
puis par « Neige », deux
romans courts de Fermine que mon fils m’avait fait découvrir. Il est de ces
romans qui laissent des traces, des stigmates agréables. Vous devez ouvrir ce
petit écrin qu’est la couverture de « Noces
de sel » et découvrir le petit bijou qui s’y cache : c’est une
petite ode pleine de tendresse et aux senteurs salines de Camargue. « Dans toute la ville voguait un étrange
parfum où se mêlaient le sel et les entêtantes fragrances des fleurs, bouquet
opiacé et enivrant dont les effluves seraient, des heures plus tard, absorbés
par le buvard de la nuit. » (p. 57) « Treize jours de fête s’annonçaient. Une bacchanale infernale, une orgie
dionysiaque, un feu de la Saint-Jean en octobre. Le temps de prendre le taureau
par les cornes et de se sentir un dieu parmi les hommes. » (p. 77). Le
livre, une fois refermé, on a envie de l’ouvrir à nouveau et de le relire pour
revivre ce petit moment de bonheur… divin !
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