mercredi 18 juillet 2012

Intrigue à Venise, Adrien GOETZ, Grasset, 2012, 313 p.


                          
Les « écrivains français de Venise » sont menacés d’assassinat si le fameux tableau de Rembrandt ne réapparaît pas, tableau qui n’a jamais été répertorié nulle part. C’est l’occasion pour l’auteur ne nous balader d’abord à Rome, à la villa Médicis puis dans Venise. Tantôt décriée, tantôt sublimée, la Sérénissime sert de décor à cette intrigue littéraire dont une grande partie est constituée d’une leçon d’histoire de l’art. Venise est un écrin à qui sait la visiter : dès que vous entendez parler allemand ou japonais, prenez la 1ère « calle » et perdez-vous dans les six « sestieri » avec en main « Les balades de Corto Maltese » (Casterman 1999) pour éviter d’être un pigeon de plus sur la Piazza San Marco et ses pièges à touristes d’un jour. Le récit de Goetz est vrai, plaisant et agréable à lire, savant mélange d’intrigue et de culture.

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