jeudi 5 juillet 2012

Le blues du braqueur de banque, Flemming JENSEN, Gaïa, 2012, 190 p.


                                 Humour danois

Où l’on découvre dès le début de l’intrigue le nom du meurtrier, celui de la victime et l’arme du crime. C’est pas banal, non ? Mais il reste le mobile ! Max, fidèle ami et conseiller du 1er ministre, tue Tom, le 1er ministre, à l’aide d’une bouteille de Glenfiddich de 30 ans d’âge (vous savez celle qui est triangulaire et qui ressemble à un Toblerone en plus grand et en plus solide ! On aurait pu choisir un Red Label ou un Johnny Walker , mais Glenfiddich, c’est plus classe, non ?). Le narrateur, le braqueur de banques, veut relater les faits que lui a racontés Max le génie. On a droit alors à un récit complètement déjanté, surréaliste au style teinté d’un humour « braque » (voir la couverture) à la limite du burlesque. « Nous voilà presque revenus où tout avait commencé, la boucle est bouclée, je peux enfin raconter l’histoire depuis le début ; maintenant que nous savons comment va se terminer ce qui ne va pas tarder à commencer. » et « Où Tom trouve lui-même un moyen pour que ce qui se passe mal se passe bien. Mais ça se passe mal ! Ça aurait pu se passer bien, et c’était presque le cas – mais alors ça s’est mal passé. C’est pas bien. » Réflexions de l’auteur, dérision et aphorismes « Il s’en va des ministres comme des couches jetables ; il faut les changer souvent. ». Surprenant, déstabilisant, désopilant, fascinant, génial… c’est comme le bon vin, ça réjouit le cœur de l’homme.

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