dimanche 22 juillet 2012

Noces de sel, Maxence FERMINE, Albin Michel , 2012, 119 p.


             Roman

A l’époque, j’avais été subjugué par « L’apiculteur », puis par « Neige », deux romans courts de Fermine que mon fils m’avait fait découvrir. Il est de ces romans qui laissent des traces, des stigmates agréables. Vous devez ouvrir ce petit écrin qu’est la couverture de « Noces de sel » et découvrir le petit bijou qui s’y cache : c’est une petite ode pleine de tendresse et aux senteurs salines de Camargue. « Dans toute la ville voguait un étrange parfum où se mêlaient le sel et les entêtantes fragrances des fleurs, bouquet opiacé et enivrant dont les effluves seraient, des heures plus tard, absorbés par le buvard de la nuit. » (p. 57) « Treize jours de fête s’annonçaient. Une bacchanale infernale, une orgie dionysiaque, un feu de la Saint-Jean en octobre. Le temps de prendre le taureau par les cornes et de se sentir un dieu parmi les hommes. » (p. 77). Le livre, une fois refermé, on a envie de l’ouvrir à nouveau et de le relire pour revivre ce petit moment de bonheur… divin !

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