samedi 5 novembre 2016

La fleur de l’illusion, Keigo HIGASHINO, Actes Sud/Noirs, 2016, 348 p.



Le roman commence par deux prologues : une agression au sabre en pleine rue et la rencontre de deux ados sur un banc au marché des ipomées. Et puis l’intrigue suit avec Lino affectée par le suicide inexplicable de son cousin d’abord et puis par la découverte de son grand-père assassiné. Le problème semble être la disparition d’une ipomée jaune du jardin du grand-père, fleur introuvable dont on ne peut pas parler et qui pourrait être le mobile du crime. Lino et Sota se mettent alors à enquêter sur ce qui se cache derrière cette mystérieuse fleur. Tel un orfèvre, Higashino cisèle son intrique, véritable origami où chaque étape du pliage révèle peu à peu ce à quoi il va aboutir : raffinement de la forme, trompeuse complexité d’un art subtil et atmosphère toute japonaise. Je suis un lecteur comblé.

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