Ils
étaient 13 au départ, puis 7 et seulement 5 à l’arrivée : 3 hommes, une
femme et un pré-ado. Ils sont des migrants venus de l’est des Carpates : de
l’Oural, du Turkménistan, d’Ethiopie… Ils veulent passer clandestinement la
frontière est de l’Europe pour un monde meilleur. Ils arriveront à Michaëlopole,
avant la frontière, comme des morts-vivants, décharnés, loqueteux, plein de
puces ayant survécu au froid, à la soif, à la faim au point de manger de la
terre. C’est un récit en alternance : d’un côté, la vie d’errance des
migrants, et de l’autre les interrogations et la recherche des racines du
commissaire de police de Michaëlopole : est-il juif, ne l’est-il pas ?
« Voici les noms » est un roman très dur qui fait réfléchir sur l’état
d’un monde cruel et inhumain : le nôtre ! A mettre en parallèle avec
les migrants africains qui sombrent en Méditerranée.
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