Sofia ! Eduardo Ghertelsman, d’origine chilienne,
et prix Nobel de littérature disparaît devant son hôtel bulgare. Le cadavre
d’un auteur bulgare est découvert dans un petit village isolé, déserté et
envahi par des Tsiganes. C’est la maigre trame de ce roman/polar psychologique
au rythme lent. Heureusement, il y a le personnage de l’inspecteur Vanda
Belovsla, récemment réhabilitée, qui, avec l’aide de son coéquipier Kreustanov,
va tenter d’avancer très péniblement dans l’affaire du « Nobel ».
C’est lent et ça avance à tout petits pas et la moitié du récit est constitué par
l’introspection de l’inspecteur Vanda : le sens de sa vie, son métier, sa
culpabilité, sa sociabilité… Plus psychologique que polar, on s’ennuie
parfois ! A travers son personnage, l’auteur nous dit que très rares sont
les romans bulgares (à cause de la langue) qui percent et qui sont traduits par
manque de savoir écrire et d’inspiration dus au « système » toujours
présent dans le pays. Celui d’Alexieva, loin d’être captivant, est juste
plaisant. Pas de quoi en faire un Nobel.
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