dimanche 31 mai 2015

Le prix Nobel, Elena ALEXIEVA, Actes Sud/Noirs, 2015, 415 p.



Sofia ! Eduardo Ghertelsman, d’origine chilienne, et prix Nobel de littérature disparaît devant son hôtel bulgare. Le cadavre d’un auteur bulgare est découvert dans un petit village isolé, déserté et envahi par des Tsiganes. C’est la maigre trame de ce roman/polar psychologique au rythme lent. Heureusement, il y a le personnage de l’inspecteur Vanda Belovsla, récemment réhabilitée, qui, avec l’aide de son coéquipier Kreustanov, va tenter d’avancer très péniblement dans l’affaire du « Nobel ». C’est lent et ça avance à tout petits pas et la moitié du récit est constitué par l’introspection de l’inspecteur Vanda : le sens de sa vie, son métier, sa culpabilité, sa sociabilité… Plus psychologique que polar, on s’ennuie parfois ! A travers son personnage, l’auteur nous dit que très rares sont les romans bulgares (à cause de la langue) qui percent et qui sont traduits par manque de savoir écrire et d’inspiration dus au « système » toujours présent dans le pays. Celui d’Alexieva, loin d’être captivant, est juste plaisant. Pas de quoi en faire un Nobel.

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