Henry,
homme d’affaires londonien, se voit gentiment prié par ses associés de prendre
sa retraite. Cela l’oblige à prendre du recul sur ce qu’il a été et sur ce
qu’il est. Les flashs-back et les ellipses m’ont gênés dans la construction de
la ligne du temps de la vie d’Henry Cage mais, oui, il y a des leçons :
celles vis-à-vis de son travail et de sa vie professionnelle ; celles d’un
mari, d’un père, d’un grand-père trop absent ; la confrontation avec la
mort, celle de Nessa, son ex-épouse en phase terminale de cancer et celle de
son petit-fils ; les démêlés d’Harry avec la justice… Tout est écrit dans
une atmosphère intime, feutrée, fataliste. Sans être vraiment entré dans le
récit ni m’être identifié au personnage d’Henry alors que nous partageons le
même âge, je me suis laissé simplement porté par le rythme d’une marée dont le
flux était plus souvent à marée basse. C’est un premier roman et mon sentiment
est mitigé.
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