samedi 29 septembre 2012

Leçons singulières, David ABBOTT, Rivages, 2012, 295 p.




              
Henry, homme d’affaires londonien, se voit gentiment prié par ses associés de prendre sa retraite. Cela l’oblige à prendre du recul sur ce qu’il a été et sur ce qu’il est. Les flashs-back et les ellipses m’ont gênés dans la construction de la ligne du temps de la vie d’Henry Cage mais, oui, il y a des leçons : celles vis-à-vis de son travail et de sa vie professionnelle ; celles d’un mari, d’un père, d’un grand-père trop absent ; la confrontation avec la mort, celle de Nessa, son ex-épouse en phase terminale de cancer et celle de son petit-fils ; les démêlés d’Harry avec la justice… Tout est écrit dans une atmosphère intime, feutrée, fataliste. Sans être vraiment entré dans le récit ni m’être identifié au personnage d’Henry alors que nous partageons le même âge, je me suis laissé simplement porté par le rythme d’une marée dont le flux était plus souvent à marée basse. C’est un premier roman et mon sentiment est mitigé.

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