vendredi 20 juillet 2018

Instantanés d’Ambre, Yôko OGAWA, Actes Sud, 2018, 304 p.


Une mère demande à ses enfants d’oublier leur pré­nom. Ils doivent, dit-elle, ne plus jamais le pronon­cer ni même y penser, mais en choisir un autre afin d’échapper au danger qui menace leur vie. Dans une villa ayant appartenu à leur père, au milieu d’un vaste jardin cerné de hauts murs, les trois enfants vont passer un temps infini, enfermés, coupés du monde mais heureux. Leurs nouveaux prénoms sont issus d’une encyclopédie des sciences : des noms de pierres choisis au hasard – prénoms sous le signe desquels ils reconstruisent leur identité : Opale, Ambre et Agate. « Ils ne connaissaient rien du monde en dehors de ce que les livres (les encyclopédies) voulaient bien leur présenter. » Récit très poétique, métaphorique, imaginaire, au rythme lent et vu tantôt par l’œil de M. Amber qui voit/perçoit des choses que les autres ne voient pas.

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