lundi 5 février 2018

La rose de Saragosse, Raphaël JERUSALMY, Actes Sud, 2018, 190 p.



L’atmosphère, les personnages et l’écriture de « La confrérie des chasseurs de livres » (Actes Sud, 2013) ont fait de moi un chasseur de livres rares. En 1485, dans l’atmosphère historique de l’Espagne de Saragosse, en pleine Inquisition menée par le dominicain Torquemada aux relents roussis par les autodafés ; un homme, Angel de la Cruz, un « infanzon » qui n’a que son épée et ses titres boiteux comme patrimoine, chasseur de primes, et sycophante (délateur) aux allures comminatoires (menaçantes), s’éprend de la belle Léa, une juive nouvellement convertie, graveur (se) de talent. Une langue parfaite, sans un mot de trop, un style à la fois acéré et poétique, une intrigue courte semée d’ellipses et un récit au présent font que c’est bon, c’est enivrant, et que c’est un livre « rare ». Bonheur !

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