L’atmosphère,
les personnages et l’écriture de « La
confrérie des chasseurs de livres » (Actes Sud, 2013) ont fait de moi
un chasseur de livres rares. En 1485, dans l’atmosphère historique de l’Espagne
de Saragosse, en pleine Inquisition menée par le dominicain Torquemada aux
relents roussis par les autodafés ; un homme, Angel de la Cruz, un « infanzon »
qui n’a que son épée et ses titres boiteux comme patrimoine, chasseur de
primes, et sycophante (délateur) aux allures comminatoires (menaçantes), s’éprend
de la belle Léa, une juive nouvellement convertie, graveur (se) de talent. Une
langue parfaite, sans un mot de trop, un style à la fois acéré et poétique, une
intrigue courte semée d’ellipses et un récit au présent font que c’est bon, c’est
enivrant, et que c’est un livre « rare ». Bonheur !
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