Des enquêtes du
commissaire Wallander, seule « La cinquième femme » m’avait échappé ;
j’ai enfin pris le temps de la lire et de me retrouver avec Kurt Wallander. Une
enquête longue qui recherche l’auteur de plusieurs meurtres qui semblent n’avoir
aucun lien entre eux, peu ou pas d’indices ni mobile mais une intrigue toujours
parfaite. Si le roman est d’abord un « polar », il est aussi un récit
profond. Wallander est flic, cela ne l’empêche pas d’être avant tout un homme
avec ses préoccupations : le voyage à Rome avec son père, puis la mort de
ce dernier, sa relation avec Baïba, son envie de s’installer dans une maison et
d’acquérir un labrador. C’est un réel plaisir de se mettre dans la peau de ce
personnage entier avec ses forces et ses faiblesses, ses interrogations sur la
vie et sur la société. La boucle est bouclée : c’était mon dernier Mankell.
Nostalgie !
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