jeudi 3 mars 2016

Scipion, Pablo CASACUBERTA, Métailié, 2015, 262 p.



« Comment peut-on survivre lorsqu’on a été surnommé Anibal par un père, historien et professeur émérite ? » Notre héros, le narrateur, historien lui aussi, n’a jamais été à la hauteur des rêves de son géniteur : ainsi Anibal le pense-t-il ! Mais le père meurt et le fils résiste à ses lamentations paranoïaques d’enfant déshérité ; il héritera néanmoins tardivement aux conditions testamentaires de son père si… ! Anibal (Hannibal) vaincu par son père « Scipion » renaît alors de ses cendres. Un récit à l’écriture fouillée, travaillée (même si c’est une traduction) et agréable malgré les nombreuses digressions, diversions, soliloques, espèces de masturbations cérébrales du narrateur, le fils, dont on partage le destin. J’ai finalement beaucoup aimé et je l’ai terminé avec une larme à l’œil !

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