« Comment
peut-on survivre lorsqu’on a été surnommé Anibal par un père, historien et professeur
émérite ? » Notre héros, le narrateur, historien lui aussi, n’a
jamais été à la hauteur des rêves de son géniteur : ainsi Anibal le
pense-t-il ! Mais le père meurt et le fils résiste à ses lamentations
paranoïaques d’enfant déshérité ; il héritera néanmoins tardivement aux
conditions testamentaires de son père si… ! Anibal (Hannibal) vaincu par
son père « Scipion » renaît alors de ses cendres. Un récit à
l’écriture fouillée, travaillée (même si c’est une traduction) et agréable
malgré les nombreuses digressions, diversions, soliloques, espèces de masturbations
cérébrales du narrateur, le fils, dont on partage le destin. J’ai finalement
beaucoup aimé et je l’ai terminé avec une larme à l’œil !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire