Pernambouc 1987, (Recife, Brésil). Suite à l’assassinat
d’un syndicaliste, la famille Carvalho doit se battre contre toutes les
difficultés qui viennent menacer l’immense plantation familiale et sa
production d’éthanol. Corruption, trahisons, exploitation des ouvriers… tissent
la trame de ce roman. Tempo rapide et sans pause : plaisir mitigé !
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
samedi 27 février 2016
La théorie du grain de sable,Les cités obscures, SHUITEN-PEETERS, Casterman, 2014, 74 p.
Brüsel, juillet 784, Constant répertorie avec patience
les pierres qui se matérialisent mystérieusement dans les pièces de son
appartement ; tandis que dans un immeuble voisin, une mère constate
que du sable s’accumule avec régularité dans son appartement. Un peu plus loin,
le patron et chef cuisinier de la brasserie « Chez Maurice » perd du
poids sans maigrir pour autant. Ces faits se passent après le passage de Gholam
Mortiza Khan, chef des guerriers Bugtis : le grain de sable ?
Shuiten-Peeters continuent de nous plonger dans l’imaginaire et le fantastique
des Cités obscures. Superbe album !
lundi 22 février 2016
Les chemins de Compostelle, Tome 1 « Petite Licorne », Tome 2 « L’Ankou, le diable et la novice », Jean-Claude SERVAIS, Dupuis, BD, 2015, 74 p.
Quatre destins, quatre voyages vers Compostelle :
à chacun sa voie, à chacun son chemin, à chacun ses raisons. Il y a Dominique
qui part de Bretagne, Céline du Mont Saint-Michel, Alexandre de Suisse et
Blanche de la Grand-Place de Bruxelles. On retrouve évidemment la ligne
« Servais », qui nous fait découvrir ses personnages et paysages. Un
dessin net, précis des chemins parcourus et des rencontres. Un dessin fidèle
des lieux : la Grand-Place, Avioth, le Mont-Saint-Michel… Inutile de dire
que j’attends de lire le 3ème tome des « Chemins ».

Lisières du corps, Mathieu RIBOULET, Verdier, 2015, 74 p.
Six récits brefs, six nouvelles. C’est la 4ème :
« Le nom du soleil en quéchua »,
que j’ai appréciée le plus : la description d’une photo d’un homme, torse
nu, la courbure du corps vers le chien à ses pieds, au bord d’une combe. Aucun
détail n’est laissé au hasard et cela nous laisse aller à la rêverie et à
l’imaginaire. La langue est travaillée et sincère, fouillée et fluide et plus
poésie que prose. Du bel art !
Derrière les panneaux il y a des hommes, Joseph INCARDONA, Finitude, 2015, 277 p.
Pierre a tout abandonné. Il vit dans sa voiture, sur
l’autoroute, depuis six mois, quand sa vie a basculé sur une aire de repos
d’une autoroute. Il attend. Quelqu’un sait, quelqu’un doit savoir et il attend.
Une écriture « ping-pong », mais on devrait dire « lignes droites »,
ou « ellipses ; on devrait dire « circonvolutions » Phrases
courtes et style saccadé ; presqu’un scénar de film. C’est du direct et
c’est original !
Sous le soleil de minuit, Corto Maltese, Canales/Pellejero, Casterman, BD, 2015, 277 p.
C’est comme chez Dumas, « Vingt ans après » ;
on retrouve ce cher Corto mais sous le pinceau et la plume de Canales/Pellejero
qui ressuscitent l’aventurier charmeur et ironique qu’on lisait dans le
magazine « A suivre » en noir et blanc. 20 ans après ? Non.
Depuis, j’ai relu « Fables en Venise » et « Les balades de Corto
Maltese » qui m’ont fait apprécier la Sérénissime étrange et inconnue des
sestiere venitiennes . Corto n’a pas vieilli et si le scénario est toujours
aussi tarabiscoté, la ligne et le dessin sont toujours aussi clairs et
agréables à découvrir. Gageure réussie, je le pense ! Résurrection !
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