lundi 9 février 2015

Toutes les vagues de l’océan, Victor del ÁRBOL, Actes Sud/Noirs, 2015, 596 p.



Avec ce 3ème roman, ce sont « toutes les vagues de l’océan » qui déferlent tant dans le temps que dans l’espace : on navigue ainsi entre l’Espagne (guerre) de 1936 et la Russie stalinienne de 1933 (goulags) pour faire des escales dans Barcelone de 2002 et un épilogue en 2012. Scénario implacable et complexe avec des passages/messages profonds sur la vie, la mort, les souvenirs, les regrets, l’ambition, la corruption, l’honneur, la famille, l’honnêteté, les demi-vérités et les demi-mensonges, la haine, la vengeance… A part le personnage de l’avocat Gonzalo Gil, tous les autres sont quelque part des « salauds ». C’est un roman fort, puissant, abouti : un excellent moment de lecture.
(Du même auteur : « La tristesse du samouraï » et « La maison des chagrins ».)

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