lundi 8 décembre 2014

La mesure de la dérive, Alexander MAKSIK, Belfond, 2014, 279 p.



Tel est le destin malheureux d’une jeune Libérienne réfugiée à Santorin. Jacqueline, murée dans sa solitude, vit dans les souvenirs de son passé : sa mère dont la voix la guide, son père, sa sœur. Elle tente de survivre, tantôt dans une grotte, tantôt dans un hôtel désaffecté, cherchant à boire, à manger, à se loger, à gagner quelques euros en massant les pieds des estivantes de la plage. « Elle était seule. Il ne restait rien d’eux que des souvenirs, une foule de souvenirs provoqués sans doute par la folie. Et tandis que le sentier l’emmenait plus bas, tandis qu’elle écoutait son esprit, le vent et le bruit de ses pas, elle peinait à faire la différence entre ses souvenirs et la folie. ». C’est un récit fort, poignant, émouvant, empreint d’humanité. Quel est son secret ? Un bleu à l’âme et un coup de/au cœur !

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