Que
l’on soit d’un côté ou de l’autre de la rivière Ter à Gérone, les lois ne sont
pas les mêmes. D’un côté, la classe moyenne, les fonctionnaires, la bourgeoisie
et de l’autre les bas quartiers. 1978, Antonio Gamallo, alias Zarco, est un
petit caïd, chef d’une bande de voyous, de petites frappes, vivant de vols à l’arraché,
de vols à la tire (dans les deux sens) et de braquages de pompes à essence et
de banques. Zarco devient un mythe et c’est à travers les entretiens avec
Ignaccio Cânas, le Binoclard, membre malgré lui de la bande et devenu par après
avocat ; de l’inspecteur Cuença qui a arrêté Zarco et du directeur de la
prison de Gérone qu’un écrivain va écrire un livre sur Zarco. C’est le roman de
l’ambiguïté disent les Editeurs et c’est bien de cela qu’il s’agit :
ambiguïté des rôles, des relations, des personnages, de la presse, des médias…
J’ai tout aimé dans ce récit : les personnages, leurs histoires, leurs relations,
leurs sentiments, l’atmosphère et je me suis mis dans la peau de l’écrivain,
personnage qui écoute, qui prends note et compare les versions des uns et des
autres. Un très bon moment de lecture.
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