vendredi 28 mars 2014

L’éveil de mademoiselle Prim, Natalia SAMARTIN FENOLLERA, Grasset, 2013, 349 p.



          
Mademoiselle Prudence Prim, bardée de diplômes, répond à une petite annonce recherchant une bibliothécaire sans diplômes pour s’occuper de la bibliothèque privée d’un gentleman. Prudence rencontre ainsi « l’homme du fauteuil », érudit qui a les idées bien arrêtées sur l’éducation des enfants : arts, littérature, latin et grec, les classiques et leçons philosophiques… Elle accepte la place et est engagée pour ranger, trier, répertorier, dépoussiérer la bibliothèque. Mais le village de Saint-Irénée d’Arnois serait-il une florissante colonie d’exilés du monde moderne à la recherche d’une vie saine et rurale hors de la confusion et de l’agitation : une espèce d’autarcie à l’économie simple, traditionnelle et familiale ? C’est un récit adorable, délicieusement sentimental, féminin et féministe, tout en nuances, en délicatesses et en couleurs pastels ; une espèce de conte philosophique régénérant construit sur l’amabilité, les bonnes manières, la tolérance et la fermeté, dans une atmosphère « vieille France ». Bonheur de lire !

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