vendredi 27 septembre 2013

Confiteor, Jaume CABRÉ, Actes Sud, 2013, 772 p.



         
Triste d’avoir dû tourner la 772ème et dernière page de ce roman orignal et ambitieux dans lequel Cabré nous fait partager le destin d’Adria Ardèvol, de sa famille dans laquelle « naître avait été une erreur impardonnable », de son ami Berna, des autres… et de l’incomparable Storioni, le violon Vial, qui servira de fil conducteur au récit. L’auteur utilise tous les artifices littéraires pour embrouiller le lecteur : narration chaotique (et cahoteuse), digressions impromptues, coqs à l’âne inattendus, récit discursif, puzzle spatio-temporel où histoires, personnages, thèmes s’entremêlent sans transition dans un même paragraphe avec des dialogues intercalés et décalés qui font que l’on se perd souvent sans jamais vraiment s’égarer longtemps. L’écriture est déroutante, perturbante, déconcertante ; les personnages attachants ; le rythme soutenu ; les émotions, les sentiments pleinement ressentis… Un vrai et surprenant bonheur de lecteur !

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