Roman historique.
1502 :
Alexandre VI, né Rodriguo Borgia, est pape. Son fils préféré, Juan Borgia, duc
de Gandie, a été assassiné. Son frère, César Borgia, duc Valentino, est à la
tête des armées papales pour récupérer les Etats de son père. Nous sommes à
l’époque des condottieri, ces mercenaires italiens qui ne cessent de se vendre
aux plus offrants pour assouvir leurs desseins guerriers et de fomenter
complots et conspirations : les Orsini, les Vitelli, Oliverotto da Ferma…
Ce fut un réel plaisir d’entrer dans cet ouvrage respectant l’Histoire de cette
année italienne où l’on côtoie César Borgia, bâtard papal ; Machiavel et
Léonard de Vinci. Le plaisir s’est accru encore par tant de références aux
« anciens » : Plutarque, Pétrarque, Boccace, Catulle, Sénèque,
Cicéron, Virgile, Ovide, Tite-Live, Tacite, Suétone, Pline, Platon, Hippocrate,
Archimède… Dante et Machiavel ! Merci à la « Fortuna »,
leitmotiv en quelque sorte de cette belle histoire, de m’avoir offert la chance
d’avoir suivi des études gréco-latines et d’avoir pu ainsi savourer cette œuvre
de Michael Ennis dont chaque page vous fait vivre dans l’Italie du début du XVI°
siècle (Il Cinquecento) ainsi que dans la littérature classique.
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