jeudi 27 décembre 2012

L’élan d’Elise, Xavier BONTEMPS, Les éditions namuroises, 2012, 115 p.



             Récit belge.                 ♥♥

Le « je » narrateur, tout comme l’auteur d’ailleurs, a quitté son job intéressant de cadre dirigeant pour se lancer dans la « Gestalt » et la formation en tant que « stimulateur ». « Je » est à la fois porté par Maud, son épouse, à qui il a juré, non pas fidélité, mais complicité, et par ses rencontres et relations féminines dont Elise. « Je » et Maude forment un couple atypique, anticonformiste et heureux où la jalousie n’a pas sa place. Présenté comme « récit d’une aventure », le roman est plutôt le récit d’une(de) relation(s) sentimentale(s) et amoureuse(s) où l’amour est un élan vers l’autre. « Le plus beau cadeau qu’une femme puisse offrir à un homme, ce n’est pas de l’aimer, c’est de se laisser aimer. » « L’amour ne rend pas libre. L’amour ouvre les portes. L’amour porte, emporte. Mais il ne rend pas libre. Il engage. » Les personnages sont à la fois distants et attachants ; le récit, lui, est touchant, léger et profond, troublant parce qu’il fait voir les choses de la vie autrement. 

PS ! Après une seconde lecture rapide, le "je" autobiographique m'est alors (ré)apparu comme un charmeur, séducteur, narcissique et manipulateur qui a ressenti le besoin de coucher par écrit son expérience de vie un peu comme une thérapie personnelle, lui le thérapeute franc et honnête. Il ressent une espèce d'échec dans sa présentation "Gestalt" sur son "élan d'Elise" qui semble lui avoir échappé. Elise = nothing ? 

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