dimanche 31 décembre 2017

Cyanure, Laurent LOISON, Hugo:thriller, 2017, 438 p.



Après avoir abandonné, désespéré, « Six-Quatre » de Hideo YOKOAMA (Liane Lévi) peu avant la 300ème page, non par désintérêt mais par impatience ; je me suis plongé dans mon 87ème roman de l’année 2017 : un polar/thriller où il est question d’un ministre tué par une balle au cyanure tirée par un sniper, de carreaux d’arbalète, de crimes proches mais non élucidés et ce sera au commissaire Bargemont et à son équipe de mener l’enquête tambour-battant. Une intrigue brouillon, parfois sans intérêt, aux nombreux personnages secondaires, dans laquelle on se perd puis on se retrouve malgré tout. On découvrira assez tôt les auteurs des meurtres et on s’attendra évidemment à la chute sans fin. Ben oui, il faudra aller sur Internet et taper un code unique (à n’utiliser qu’une seule fois : pas malin Loison ou vraiment mercantile !) pour supputer d’une fin qu’on n’a finalement pas envie de connaître. « Aaaaaah !!!!!! Je me marre de te (au lecteur) voir empêtré. p438» Eh bien non ! Loison, on n’en a rien à foutre et je n’ai pas été voir. Garde pour toi « tes jugements » et passons vite à quelque chose de plus sérieux pour terminer l’année en beauté !

lundi 18 décembre 2017

Les racines du sang, Natacha CALESTRÉMÉ, Albin Michel, 2016, 325 p.



Où il est question de la mort d’un gros patron d’une entreprise pharmaceutique tué par un stylet en pleine carotide, puis du décès de son chauffeur en Afrique suite à un empoisonnement et ça continue ! Le major Yoann Clivel à fort à faire pour démêler l’enquête mais en même temps, il doit régler ses problèmes domestiques avec sa compagne et éliminer certains démons du passé. Sentiments, émotions et une enquête sur un serial killer surnommé Serial Sugar, des manipulations pharmaceutiques pas du tout nettes et des expériences suspectes au Burkina Faso. Un très bon polar à la française ! J’ai beaucoup aimé !

samedi 16 décembre 2017

L’invention des corps, Pierre DUCROZET, Actes Sud, 2017, 302 p.



Ma première copie était assez acerbe et tournait à la diatribe, je l’ai donc revue et corrigée. « L’infini de l’avant naissance et de l’après encadre nos existences humaines » ça, c’est nouveau ! L’auteur nous parle de transhumanisme, comment mieux vieillir et tente de répondre à des questions que je ne me pose pas. Je me suis ennuyé et donc endormi ; même l’écriture me semblait artificielle. J’ai abandonné après avoir lu courageusement et en m’appliquant 167 pages (plus de la moitié), las de ce gargarisme verbal. Dommage ou tant mieux pour tous les lecteurs qui ont crié au sublime !