lundi 30 mai 2016

La cinquième femme, Henning MANKELL, Policier Points n° P877, 2000, 580 p.





Des enquêtes du commissaire Wallander, seule « La cinquième femme » m’avait échappé ; j’ai enfin pris le temps de la lire et de me retrouver avec Kurt Wallander. Une enquête longue qui recherche l’auteur de plusieurs meurtres qui semblent n’avoir aucun lien entre eux, peu ou pas d’indices ni mobile mais une intrigue toujours parfaite. Si le roman est d’abord un « polar », il est aussi un récit profond. Wallander est flic, cela ne l’empêche pas d’être avant tout un homme avec ses préoccupations : le voyage à Rome avec son père, puis la mort de ce dernier, sa relation avec Baïba, son envie de s’installer dans une maison et d’acquérir un labrador. C’est un réel plaisir de se mettre dans la peau de ce personnage entier avec ses forces et ses faiblesses, ses interrogations sur la vie et sur la société. La boucle est bouclée : c’était mon dernier Mankell. Nostalgie !

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