Aujourd'hui, le 29/11/14, les statistiques de mon blog me signalent que plus de 10 000 pages ont été consultées à ce jour. Cela me conforte évidemment à continuer à rédiger et à éditer les comptes-rendus de mes lectures. En espérant que ceux-ci ont encouragé les lecteurs à découvrir et à partager ce plaisir de lire.
Léo.
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
samedi 29 novembre 2014
Le marchand de sable, Lars KEPLER, Actes Sud/Noirs, 2014, 516 p.
Disparu
13 ans plus tôt, « Mickaël est de retour », retrouvé hagard, en
hypothermie et atteint de légionellose, au bord d’un chemin de fer. Il ignore l’endroit
de sa détention mais sa petite sœur y est toujours séquestrée. Les meurtres et
séquestrations sont imputés à Jurek Walter, tueur en série, qui purge sa peine
depuis 13 ans dans un bunker sous haute surveillance. Il doit donc y avoir un
complice extérieur qui continue à perpétrer les menaces du tueur. La police, la
crim et Joanna Linna n’ont que peu d’indices pour retrouver la petite sœur et
arrêter le complice. C’est le 4ème Polar/thriller du couple Kepler. Après
une mise en bouche un peu longue ; le plat de résistance, lui, est
réellement consistant et le suspens va crescendo… et donc, un très bon polar
très bien construit et original !
Petit traité des privilèges de l’homme mûr et autres réflexions nocturnes, Fleming JENSEN, Gaïa, 2014, 146 p.
Arrivé
à un certain âge, il arrive que l’on doive se lever la nuit pour un besoin
urgent et physiologique, une petite fringale ou une insomnie passagère. C’est à
ce moment-là que l’esprit gamberge et part un peu dans tous les sens. Jensen
(auteur du « Blues du braqueur de banque »)
nous livre ici ses réflexions philosophiques et ses divagations nocturnes qui
constituent un agréable intermède dans la liste de nos lectures. A lire au
milieu de la nuit ! Attention, ne pas oublier de retourner dormir… après…
sur la pointe des pieds !
PS :
on apprécie alors que le réfrigérateur s’allume quand on en ouvre la porte !
jeudi 20 novembre 2014
[Angor], Franck THILLIEZ, Fleuve noir, 2014, 619 p.
Parmi
les nombreux polars-thrillers de Thilliez, [Angor] est le 4ème qui
met en scène le couple de policiers Lucie Henebelle et Franck Sharko, qui
deviennent ainsi des personnages cultes. Je tiens à ne rien dévoiler de l’intrigue :
sachez simplement qu’il est question de transplantation cardiaque, de trafics
d’organes, de disparitions d’enfants tant en Espagne franquiste et démocratique
qu’en Argentine. Thilliez est égal à lui-même et l’enquête part évidemment dans
tous les sens et devra déjouer tous les pièges dans lesquels certains tomberont
inexorablement. Le suspens est garanti avec un mélange de sentiments et d’émotions.
Moteur ? Action(s) ! Parfait ! et suite possible s’il vous
plaît !
vendredi 14 novembre 2014
La femme aux fleurs de papier, Donato CARRISI, Calmann-Lévy, 2014, 211 p.
Ceux
qui ont lu les précédents romans-thrillers de Carrisi (Le chuchoteur/ Le tribunal des âmes/ L’écorchée) vont être surpris
comme je l’ai été parce que ce récit n’est pas un thriller. C’est juste un
excellent roman très bien construit, plein de charme, d’émotions et de sentiments :
des histoires dans l’histoire, une histoire à tiroirs. Carrisi se révèle être
un excellent conteur et donc plaisir de le lire et, comme le dit Guzman, un des
personnages du roman, il faut partager ces histoires avec les autres, ceux qui
aiment lire et surtout écouter. Encore un coup de cœur !
jeudi 13 novembre 2014
Orphelins de Dieu, Marc BIANCARELLI, Actes Sud, 2014, 236 p.
Coup
de cœur pour ce « western » dans la Corse du XIX°. L’intrigue est
simple : Venerande, jeune paysanne, veut venger son frère défiguré et la
langue coupée par 4 crapules. Elle contacte l’Infernu, tueur à gages, truand et
prédateur notoire. La traque peut alors commencer ! La narration est
quelquefois tortueuse et c’est le personnage de l’Infernu et sa vie qui en
seront le centre. Au départ, l’Infernu et ses comparses sont des patriotes
rebelles et fanatiques corses qui combattent les soldats de l’Empire puis ceux
du Roy : « Ils ne promettaient pas la guerre, ils la faisaient, ils
la portaient, partout où se trouvaient leurs ennemis. » Ils deviennent
ensuite une horde sanguinaire d’êtres abominables et immoraux. Si le récit est
sauvage et cruel, tournant souvent au carnage et à la boucherie ; la
langue et le style sont particulièrement soignés et savoureux. Passionnant !
Ex. : "On ne voyait pas son visage dans l'obscurité de la pièce et les bûches à peine ravivées du foyer ne donnaient pas assez de flammes pour qu'on eût pu le voir, non qu'il désirât qu'on le vît."
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