L’écossaise
Jane Logan rejoint sa compagne (gay) Pétra à Berlin. Jane est enceinte et doit
accoucher dans les six semaines alors que Pétra est prise par son travail. Jane
se retrouve seule dans leur appartement de location et se mêle un peu trop des
problèmes de son voisin de palier, Alban Mann, et de sa fille, Anna. Jane est
persuadée que le docteur Mann maltraite sa fille et en abuse et elle veut
protéger la jeune adolescente malgré elle. L’intrigue est extrêmement bien
construite et crée une atmosphère angoissante, étouffante, glaciale qui met mal
à l’aise. On ne sait pas s’il s’agit de la réalité ou de délires paranoïaques
d’une femme enceinte seule dans un appartement. Il y a quelque chose de malsain
dans l’air et on referme le livre pour échapper au cauchemar mais quand on
l’ouvre à nouveau, le cauchemar continue… Un rare thriller qui fait vraiment
froid dans le dos, noir de noir… Brrrr ! Heureusement, il y a
l’épilogue !
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
lundi 22 décembre 2014
jeudi 18 décembre 2014
L’ombre des chats, Arni THORARINSSON, Métailié, 2014, 300 p.
« L’ombre des chats » est une
critique sociale caustique de l’Islande actuelle tant au niveau de la presse
que de la politique (socialiste). Pas vraiment un thriller parce qu’il n’y a
pas vraiment de suspens dans les enquêtes menées par le journaliste Einar sur
une banale agression dans une file d’attente, un piratage de smartphone, un
mariage gay qui se termine mal, un suicide par ordinateur… mais on s’accroche
néanmoins à cette intrique originale. D’un côté, pas que du beau monde, et de
l’autre une certaine presse qui tente de rester intègre face aux sollicitations
de riches actionnaires bigots. Et « en
politique, c’est bien souvent à qui pissera le plus loin » (en tous
cas pour les hommes !!!) Intéressant à lire et à découvrir. J’ai bien
aimé !
PS :
Lire aussi « L’ange du matin »
(même auteur, même éditeur)
vendredi 12 décembre 2014
Le marchand de livres maudits, Marcello SIMONI, Michel Lafon, 2013, 411 p.
Intrigue
à la Dan Brown au XIIIè s. , la recette est à présent connue : moines,
chevaliers, poursuites, ordre secret, messages cryptés, manuscrit rare convoité
par les nécromanciens, mystères des anciens… et ça démarre. Un tempo presto et
un bon scénar qui tient en haleine font que le récit est très agréable à lire.
lundi 8 décembre 2014
La mesure de la dérive, Alexander MAKSIK, Belfond, 2014, 279 p.
Tel
est le destin malheureux d’une jeune Libérienne réfugiée à Santorin.
Jacqueline, murée dans sa solitude, vit dans les souvenirs de son passé :
sa mère dont la voix la guide, son père, sa sœur. Elle tente de survivre,
tantôt dans une grotte, tantôt dans un hôtel désaffecté, cherchant à boire, à
manger, à se loger, à gagner quelques euros en massant les pieds des estivantes
de la plage. « Elle était seule. Il
ne restait rien d’eux que des souvenirs, une foule de souvenirs provoqués sans
doute par la folie. Et tandis que le sentier l’emmenait plus bas, tandis qu’elle
écoutait son esprit, le vent et le bruit de ses pas, elle peinait à faire la
différence entre ses souvenirs et la folie. ». C’est un récit fort,
poignant, émouvant, empreint d’humanité. Quel est son secret ? Un bleu à l’âme
et un coup de/au cœur !
La terreur, Patrick WALD LASOWSKI, Le Cherche-midi, 2014,
Chronique
historique du régime de la terreur, Paris, 1793. On se lasse vite de cette
longue « nomenclature » des personnages incriminés, arrêtés,
condamnés. L’intrigue est pour ainsi dire inexistante. L’aspect historique est
bien fouillé et digne d’un documentaire mais… ennui profond et abandon en
pleine lecture.
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