« … nous l’avons tant aimée ! »
Un très « beau livre » illustré de main de « maître »,
légendé avec des extraits du roman éponyme (2008) de Christian Signol. Que de
nostalgie pour ces classes maternelles et primaires que nous avons vécues dans
les années 50/60. Ah ! l’apprentissage de l’écriture à la plume trempée
dans l’encrier du banc, sans faire de pâtés alors que certains Etats le négligent
à présent en remplaçant la plume par le clavier. Que le monde a évolué en
soixante ans ! L’ardoise, le tableau noir et le crissement des craies, les récrés,
les bulletins, les cartes de géographie pendues à leurs clous, la récitation,
les bons points et les images… Tant de souvenirs et un très agréable plongeon
dans le passé ! Bonheur !
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
vendredi 30 janvier 2015
mercredi 21 janvier 2015
Les groseilles de novembre, Andrus KIVIRÄHK, Le Tripode, 2014, 266p.
(Chronique de quelques
détraquements dans la contrée des Kratts) Il était une
fois, dans le temps, un village estonien où les habitants vivaient leur vie
avec leur seigneur, leurs démons, leurs Kratts (créatures volantes façonnées à
partir de vieux objets), leurs loups-garous, leur sorcier(e)s, les
croque-mitaines, le Vieux-Païen (le diable)… et il se passait tant de choses
étranges la nuit dans la forêt ! On se vole les uns les autres et c’est de
bonne guerre. Il est aussi question d’amoureux transis et de pasteur assez bête
à manger du foin, de balles de fusil faites d’osties mâchonnées… Bref, une
fable, un conte, des légendes, du merveilleux, du fantastique, de la fantasy ?
Impossible de cataloguer ce récit écrit dans une langue verte et savoureuse qu’on
prend vraiment plaisir à lire. Une découverte délirante très agréable. Merci, Fabien !
jeudi 15 janvier 2015
Une main encombrante, Henning MANKELL, Policiers Seuil, 2014, 156p.
Avec
« L’homme inquiet (2010) »,
Mankell annonçait la fin de la série du commissaire Wallander mais depuis sont
parus « La faille souterraine et
autres enquêtes (2012) » et ensuite « Une main encombrante », enquêtes oubliées dans un tiroir.
Wallander, proche de la retraite, est épuisé et aspire à acquérir une petite
ferme isolée dans ses moyens, et ensuite un chien pour lui tenir compagnie. Il
pense avoir trouvé son bonheur, mais… ! C’est d’abord le plaisir de
retrouver Wallander et de partager à nouveau ses soucis (pour les lecteurs
fidèles) et puis une bonne petite enquête bien ficelée, ça fait du bien.
Kobra, Deon MEYER, Policiers Seuil, 2014, 436p.
Trois
hommes froidement abattus dans une Guest House en Afrique du Sud. Des douilles
gravées d’un serpent : la signature du tueur à gages Kobra. La disparition
du résident, un scientifique anglais et c’est parti tambour-battant pour une
enquête menée par Benny Griessel et son équipe de la brigade des Hawks. Malgré
les services secrets anglais et la sûreté de l’Etat australien qui lui mettent
des bâtons dans les roues, Griessel s’entête afin de retrouver le scientifique
kidnappé. Ce n’est pas du suspens, c’est une tension soutenue, une surtension à
chaque page et un polar impossible à lâcher !
dimanche 11 janvier 2015
Révélation brutale, Louise PENNY, Actes Sud/Noirs, 2014, 480p.
Retour
dans le village de Three Pines (Cantons de l’est, Canada) pour
l’inspecteur-chef Armand Gamache et son équipe. Un corps est retrouvé dans la
salle du bistro d’Olivier Brûlé. Qui est-il ? Un vagabond ? en tout
cas personne ne le connaît ni ne l’a jamais vu. C’est à Gamache d’élucider le
mystère dans ce village qu’il connaît bien. Plaisir pour moi de retrouver (voir
« Défense de tuer » de la même auteure) cette espèce de polar rétro à
l’anglaise, à la fois traditionnel et moderne. On navigue ici dans un huis clos
rural où tout le monde se connaît, fait de mensonges et de non-dits, mais le
passé rattrape toujours le présent même s’il reste encore une part de mystère !
Un très bon moment !
PS.
On découvre par ailleurs les îles de la Reine Charlotte ou Haïdas !
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