vendredi 16 septembre 2011

ECO, Umberto, Le cimetière de Prague, Grasset, 2011

Dans une espèce d’exergue en fin de roman, Eco se rend compte que le lecteur peut/a pu se sentir perdu dans cette « fatale  dyscrasie », ce mélange entre histoire et intrigue, au point de se sentir obligé d’ajouter en plus un tableau de 3 pages intitulé « Inutiles précisions érudites ». Histoire, certes, celle d’un XIXème siècle, teintée d’antisémitisme, d’anticléricalisme, d’antimaçonisme, d’antijésuistisme, d’anti… et intrigue, telle un labyrinthe dans lequel on se perd ; font que je me suis égaré pendant 400 pages que j’ai ensuite désertées, soulagé d’avoir décidé de ne plus vouloir lire les 150 restantes qui n’allaient sans doute (sûrement) plus m’apporter mon plaisir de lecteur. Si l’écriture est soignée et peaufinée (traduction), le sujet a fini par me lasser malgré l’intérêt que je voulais lui porter. J'ai malgré tout beaucoup apprécié les gravures qui illustraient le récit.

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