La mort nomade, Yeruldelgger, Ian MANOOK, Albin Michel, 2016, 429 p.

Troisième volet de la trilogie Yeruldelgger. Après l’élimination de son ennemi juré Erdenbat, Yerul quitte la police et Oulan-Bator pour poser sa valise dans sa yourte dans le désert de Gobi. Il doit se trouver, se retrouver dans sa nature et ses traditions. Mais la « retraite » est de courte durée avec l’arrivée de deux cavalières qui viennent le solliciter et l’entraîner malgré lui dans des combats qui ne sont plus les siens. On retrouve alors une Mongolie corrompue qui cède des concessions à des grands groupes étrangers intéressés par les ressources minières, qui détruisent progressivement la nature et spolient le peuple de ses richesses et tout est bon pour y parvenir : menaces, exécutions, exploitation, sédentarisation, prostitution, abandon des traditions… et un Yerul dont on veut faire le Delgger Khan, un héros de légende. Après « l’amour nomade, « la mort nomade ». Toujours aussi passionnant !