On
l’attendait celui-là, après « La fille du train » de celle qui
maîtrise si bien le suspens. Encore une fois, passé et présent s’entremêlent
tout comme les narrateurs qui viennent construire l’intrigue. Une histoire
d’eau : noyades, suicides, malédictions ? Le « bassin des
noyées » serait-il le tombeau des femmes perdues ? Plus que
l’intrigue elle-même, c’est tout l’art de raconter qui, progressivement, fait
monter le suspens : la tension grimpe avec les informations que chacun des
narrateurs confient au lecteur. Encore un roman psychologique et d’atmosphère
tout aussi palpitant et qui rend parfois le lecteur tantôt complice et tantôt
confesseur. Un bon moment attendu et comblé.
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