Ouvrir un « De Luca »,
c’est déjà un plaisir assuré ! L’homme, le narrateur, est sculpteur et
passeur de clandestins, fin connaisseur des passes montagnardes. Les deux
autres passeurs le forcent à l’exil et il s’installe en bord de mer. Là, il
acceptera une commande bien curieuse : enlever le pagne d’un Christ
crucifié sculpté dans un beau marbre et lui rendre sa « nature », son
sexe d’origine ! Humilité et modestie, solidarité et sens de l’acte
gratuit pour cet artisan/artiste confirmé. Quand je lis ce De Luca, j’entre en
osmose avec le narrateur ; je participe muet à ses pensées, rencontres et
conversations très riches. Je lis lentement, je reviens en arrière pour m’imprégner
de ses enseignements : une cure épicurienne trop courte à mon/mes sens. Des
histoires simples mais tellement prenantes, un style précis, net, direct ;
une lecture saine et fascinante. Un moment fort, un grand coup de cœur.
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
dimanche 30 avril 2017
jeudi 27 avril 2017
Les filles au lion, Jessie BURTON, Gallimard, 2017, 484 p.
Deux
lieux, deux époques : Londres 1967 et Andalousie 1936 que tout sépare.
Tout ? Non ! Il y a bien sûr un lien : celui d’un tableau peint
reçu en héritage par Lawrie Scott. Odelle Bastien, originaire des Caraïbes,
poétesse et écrivaine à ses heures, employée au Skelton Institute of London, va
tenter de découvrir le véritable auteur et l’histoire du tableau. Il sera
question d’histoires d’amour et de désamour, d’amitiés, de guerre d’Espagne, d’art
et de puissance créatrice. Intrigue originale, style précis, personnages
attachants et une sensibilité toute féminine. Agréable !
samedi 22 avril 2017
Piégée, Lilja SIGURDARDÓTTIR, Métailié noir, 2017, 335 p.
Sonja,
séparée de son mari et de son fils Tomas dont elle n’a la garde que de temps en
temps, est contrainte à être une mule, une passeuse de cocaïne entre l’Islande
et le continent. Piégée par son narcotrafiquant et par son sbire, elle n’a
d’autre choix que d’être très inventive pour passer la dope sous le nez de
Bragi, vieux douanier perspicace et soupçonneux. « Piégée » est une
espèce de thriller dont les événements sont un peu trop prévisibles. C’est le 1er
tome d’une trilogie à suivre et je ne sais pas si je lirai les suivants. A
voir !
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