C’est
un exercice difficile que de rédiger une critique de ce roman dit kaléidoscopique
fait de divagations littéraires, politiques, philosophiques, poétiques, érudites,
oniriques, touristiques, futuristes, écologiques, épistolaires, réalistes,
surréalistes, sensuelles… : un roman « vrac » où tous les styles
et genres se mêlent parmi les 73 éclats de récits ; une alchimie de mots
sans vraiment de « fil rouge » et donc fragmentaire qu’on pourrait néanmoins
classer dans le roman « post-moderne ». Et non, je n’écoute pas
Vivaldi au petit-déjeuner et je n’ai pas vraiment été « habité » même
s’il m’a été difficile de décrocher. Original et novateur sans doute, peut-être
un « chef-d’œuvre » méconnu qui restera inaperçu mais pas un prix
Nobel roumain de littérature au désespoir de Vişniec ! Dubitatif !
même si je porterai dorénavant mon attention sur les « premières phrases »
et autres prologue, teaser, trailer, lead, flash, chapô… de mes lectures !
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
vendredi 31 mars 2017
Le moine et le singe-roi, Olivier BARDE-CABUÇON, Actes Sud/noirs, 2017, 330 p.
Sixième enquête du Commissaire
aux morts étranges. Après les « Humeurs noires à
Venise », et un petit séjour en Savoie, nous revoilà à Paris, à Versailles
plus précisément où demeurent Louis le quinzième et la Pompadour (Jeanne
Poisson). Il y a meurtre dans les jardins du Roy aux détours du
labyrinthe : une jeune femme y est retrouvée étripée et le cœur sur la
main. Une enquête toute trouvée pour le chevalier de Volnay et son père
Guillaume, le moine hérétique. Roman pseudo historique dans le genre cape et
d’épée où les justiciers n’ont de code que celui de l’honneur : droiture
du chevalier et sagacité du moine. Quant à l’écriture respectueuse de l’esprit
de l’époque, elle est rédigée dans une langue sans emphase, ciselée, onctueuse
et croustillante, aux réparties fines, au ton parfois profond et tantôt léger,
frivole, sensuel et libertin. « Je ne me trompe que lorsque je pense que
j’ai tort ! » Encore une fois un régal pour le fidèle lecteur que je
suis. A dévorer lentement !
jeudi 23 mars 2017
La veuve, Fiona BARTON, Fleuve noir, 2017, 410 p.
Bella,
petite fille de 2 ans, disparaît du jardin de Dawn, sa mère, occupée à préparer
le repas. Bob Sparker est chargé de l’enquête mais celle-ci piétine, faute d’indices,
jusqu’au jour où Glen Taylor, chauffeur livreur, qui conduit une camionnette bleue,
est soupçonné d’enlèvement, arrêté et puis acquitté faute de preuve. La vie qui
semblait bien rangée de la famille Taylor ne sera plus la même, harcelée tant
par la police que par les médias. Glen, assassin toujours présumé, meurt dans
un accident, fauché par un bus en emportant avec lui son secret. Sa veuve est
toujours considérée par tous comme l’épouse d’un assassin. Qui saura le fin mot
de l’histoire ? Kate la journaliste ou Bob le policier. Seule, la veuve
sait. Un polar psychologique à l’empreinte toute féminine.
Inscription à :
Articles (Atom)