dimanche 7 février 2016

A la table des hommes, Sylvie GERMAIN, Albin Michel, 2016, 268 p.



 La naissance obscure du personnage principal, mi-animal en devenir humain et surnommé Babel ; celui qui connaît la nature mais qui s’apprivoise au contact des hommes dans un univers violent et martial où merveilleux et réalisme se côtoient : c’est une mi-fable/mi-roman. « Drôle de garçon, celui-là qui se tient en lisière de l’enfance et de l’âge adulte, dans un entre-deux qui n’est pas vraiment l’adolescence, du moins partielle qu’elle-même a vécue (Zolda) et observée ensuite chez les autres. Il y a chez lui un alliage de candeur et de gravité, de douceur et de robustesse qui l’étonne. » Si l’intrique m’est restée finalement secondaire, c’est le style et la langue ciselée, aigüe, harmonieuse et travaillée de la romancière d’où sourdent émotions et sentiments qui m’ont donné le plaisir de lire !

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