lundi 27 avril 2015

Finsterau, Andrea Maria SCHENKEL, Actes Sud, actes noirs, 2015, 108 p.



Finsterau, 1947, petit village de Bavière. Afra revient enceinte chez ses parents, Johann et Theres Zauner, les « sans terres ». Ils sont la honte du village parce qu’Afra porte le fils bâtard d’un français. Et puis un jour, on retrouve Afra dans son sang et le bébé de 2 ans à l’agonie. Johann, le père d’Afra, est retrouvé prostré, assis sur une chaise. Il est aussitôt accusé des meurtres et est interné. Mais c’est sans compter sur un client de passage de l’auberge et l’affaire est rouverte. Récit très bien écrit et construit. Un petit bonheur d’une centaine de pages.

dimanche 26 avril 2015

Complètement cramé !, Gilles LEGARDINIER, Fleuve Noir, 2012, 386 p.



Mais quel titre débile avec une horrible couverture. On me l’a mis dans les mains et je n’avais plus rien à lire ! Bref, je n’avais pas le choix et je l’ai lu. Là, ça m’a changé du précédent à la belle couverture mais au récit ennuyeux et … abandon ! Par contre, avec « Complètement cramé », j’ai souri et fondu. C’est « neu-neu » comme les « Constantine », mais c’est plaisant, émouvant, distrayant et finalement , j’ai passé une agréable récré littéraire où on ne doit pas trop réfléchir, où on se laisse porter et où tout est bien qui finit bien !

jeudi 23 avril 2015

Tétraméron, José Carlos SOMOZA, Actes Sud, 2015, 248 p.

L'emballage est très beau mais l'intérieur est  particulièrement ennuyeux ! J'ai abandonné à la page 79, lassé par ces contes qui n'ont ni queue ni tête, bien que... Un coup dans l'eau pour Somoza, en tout cas pour moi et ma libraire. D'où la question, faut-il abandonner en cours de lecture, les livres qui vous ennuient ? Ma réponse est oui ! Pourtant, je vais retenter le coup avec "La caverne des idées" chez Babel !
J'avais pourtant beaucoup aimé "L'appât" !

Ratlines, Stuart NEVILLE, Rivages/Thriller, 2015, 394 p.



Irlande 1963, Dublin; il faut absolument éviter/étouffer un scandale avant l’arrivée de Kennedy concernant l’accueil d’anciens nazis sur le sol irlandais surtout que certains criminels de guerre s’y retrouvent assassinés. Le gouvernement veut démanteler les filières d’exfiltrations (= ratlines) de ces anciens nazis, d’où le rôle du lieutenant Albert Ryan qui va y risquer sa vie. Excellent thriller au rythme progressif avec des personnages auxquels on s’identifie aisément. Agréable lecture !

mercredi 15 avril 2015

River blues, Bill CHENG, Rivages, 2015, 396 p.



1927, c’est la grande crue du Mississipi. Robert Lee Chatham, enfant noir, échappe à l’inondation et est finalement accueilli à l’Hôtel Beau-Miel à Bruce où il est « homme à tout faire » à 13 ans, dans le bordel de Miss Lucy. Il se croit un enfant maudit par le sort. Il y a aussi Eli Cutter, pianiste autodidacte de génie et c’est l’époque du blues noir. Et puis Robert vivra avec les trappeurs L’Etang. « River Blues » est une narration très mélancolique et noire, une espèce de mélopée sauvage. Si le « blues » se retrouve dans le rythme et l’atmosphère de l’histoire, on ne parle pas assez de sa musique, mais j’ai beaucoup aimé les personnages et le style et j’ai passé un très bon moment de lecture.

vendredi 10 avril 2015

Humeur noire à Venise, Olivier BARDE-CABUÇON, Actes Sud/Noirs, 2015, 323 p.



Venise, XVIII°siècle. Volnay, le commissaire aux morts étranges de Paris et le Moine, son père, répondent à l’appel de Chiara, son ancien amour pour élucider l’affaire des trois pendus trouvés sous les ponts de la Sérénissime et éviter le meurtre d’un comte. J’avais beaucoup aimé les trois enquêtes précédentes dans lesquelles on rencontrait notamment Casanova et le chevalier d’Eon. Ici, on abandonne Paris pour Venise la Superbe où chacun porte un masque au propre comme au figuré et où on navigue (en gondoles) entre tragédie et comédie et où Volnay fera la connaissance du célèbre Goldoni. Il va sans dire que j’ai beaucoup aimé cette « humeur noire » surtout que j’ai toujours pris plaisir à m’égarer dans les sestieri, les calli, les rii pour en apprécier le charme (avec en mains « Les balades de Corto Maltese »). Ce fut pour moi un très grand plaisir.