Finsterau,
1947, petit village de Bavière. Afra revient enceinte chez ses parents, Johann
et Theres Zauner, les « sans terres ». Ils sont la honte du village
parce qu’Afra porte le fils bâtard d’un français. Et puis un jour, on retrouve
Afra dans son sang et le bébé de 2 ans à l’agonie. Johann, le père d’Afra, est
retrouvé prostré, assis sur une chaise. Il est aussitôt accusé des meurtres et
est interné. Mais c’est sans compter sur un client de passage de l’auberge et l’affaire
est rouverte. Récit très bien écrit et construit. Un petit bonheur d’une
centaine de pages.
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
lundi 27 avril 2015
dimanche 26 avril 2015
Complètement cramé !, Gilles LEGARDINIER, Fleuve Noir, 2012, 386 p.
Mais
quel titre débile avec une horrible couverture. On me l’a mis dans les mains et
je n’avais plus rien à lire ! Bref, je n’avais pas le choix et je l’ai lu.
Là, ça m’a changé du précédent à la belle couverture mais au récit ennuyeux et …
abandon ! Par contre, avec « Complètement cramé », j’ai souri et
fondu. C’est « neu-neu » comme les « Constantine », mais c’est
plaisant, émouvant, distrayant et finalement , j’ai passé une agréable récré
littéraire où on ne doit pas trop réfléchir, où on se laisse porter et où tout
est bien qui finit bien !
jeudi 23 avril 2015
Tétraméron, José Carlos SOMOZA, Actes Sud, 2015, 248 p.
L'emballage est très beau mais l'intérieur est particulièrement ennuyeux ! J'ai abandonné à la page 79, lassé par ces contes qui n'ont ni queue ni tête, bien que... Un coup dans l'eau pour Somoza, en tout cas pour moi et ma libraire. D'où la question, faut-il abandonner en cours de lecture, les livres qui vous ennuient ? Ma réponse est oui ! Pourtant, je vais retenter le coup avec "La caverne des idées" chez Babel !
J'avais pourtant beaucoup aimé "L'appât" !
J'avais pourtant beaucoup aimé "L'appât" !
Ratlines, Stuart NEVILLE, Rivages/Thriller, 2015, 394 p.
Irlande
1963, Dublin; il faut absolument éviter/étouffer un scandale avant l’arrivée de
Kennedy concernant l’accueil d’anciens nazis sur le sol irlandais surtout que
certains criminels de guerre s’y retrouvent assassinés. Le gouvernement veut
démanteler les filières d’exfiltrations (= ratlines) de ces anciens nazis, d’où
le rôle du lieutenant Albert Ryan qui va y risquer sa vie. Excellent thriller
au rythme progressif avec des personnages auxquels on s’identifie aisément.
Agréable lecture !
mercredi 15 avril 2015
River blues, Bill CHENG, Rivages, 2015, 396 p.
1927,
c’est la grande crue du Mississipi. Robert Lee Chatham, enfant noir, échappe à
l’inondation et est finalement accueilli à l’Hôtel Beau-Miel à Bruce où il est « homme
à tout faire » à 13 ans, dans le bordel de Miss Lucy. Il se croit un
enfant maudit par le sort. Il y a aussi Eli Cutter, pianiste autodidacte de
génie et c’est l’époque du blues noir. Et puis Robert vivra avec les trappeurs L’Etang.
« River Blues » est une narration très mélancolique et noire, une
espèce de mélopée sauvage. Si le « blues » se retrouve dans le rythme
et l’atmosphère de l’histoire, on ne parle pas assez de sa musique, mais j’ai
beaucoup aimé les personnages et le style et j’ai passé un très bon moment de
lecture.
vendredi 10 avril 2015
Humeur noire à Venise, Olivier BARDE-CABUÇON, Actes Sud/Noirs, 2015, 323 p.
Venise,
XVIII°siècle. Volnay, le commissaire aux morts étranges de Paris et le Moine,
son père, répondent à l’appel de Chiara, son ancien amour pour élucider l’affaire
des trois pendus trouvés sous les ponts de la Sérénissime et éviter le meurtre
d’un comte. J’avais beaucoup aimé les trois enquêtes précédentes dans
lesquelles on rencontrait notamment Casanova et le chevalier d’Eon. Ici, on
abandonne Paris pour Venise la Superbe où chacun porte un masque au propre comme
au figuré et où on navigue (en gondoles) entre tragédie et comédie et où Volnay
fera la connaissance du célèbre Goldoni. Il va sans dire que j’ai beaucoup aimé
cette « humeur noire » surtout que j’ai toujours pris plaisir à m’égarer
dans les sestieri, les calli, les rii pour en apprécier le charme (avec en
mains « Les balades de Corto Maltese »). Ce fut pour moi un très grand
plaisir.
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