vendredi 27 février 2015

L’effet papillon, Jussi ADLER OLSEN, Albin Michel, 2015, 646 p.



… et le 5ème de la série du Département V avec le trio atypique de l’inspecteur Carl Mørk, d’Hassad le Syrien et de Rose la punk qui ont l’art de déterrer des « cold case » liés aux corruptions politiques et financières. Le battement d’un cil d’un jeune Gitan peut-il déclencher une tornade sur Copenhague ? (= l’effet papillon) Si j’ai beaucoup apprécié les 4 premiers, ce 5ème me paraît magistral mais je ne veux rien dévoiler de l’enquête. A découvrir et à savourer. Coup de cœur de polar/thriller.

mercredi 18 février 2015

Le palais des ombres, Maxence FERMINE, Michel Lafon, 2014, 363 p.



Paris, années 60. Nathan Thanner, trentenaire, marionnettiste, apprend qu’il hérite du « Palais des ombres » de son père Hugo qu’il n’a plus vu depuis 28 ans. Cet héritage comporte deux clauses dont celle de retrouver le dernier manuscrit de son père dans la vieille demeure diabolique chargée de mystères et de fantômes. Après « Neige » et « L’apiculteur » que mon fils m’avait fait découvrir, après « Les noces de sel » que j’avais beaucoup aimé, ce dernier roman de Fermine empreint de fantastique, un peu à la Ruiz Zafón, dans un style très agréable et une écriture soignée m’a procuré un excellent moment de lecture ! Encore une fois, bonheur !

lundi 16 février 2015

Danser les ombres, Laurent GAUDÉ, Actes Sud, 2015, 250 p.



Lucine a quitté Jacmel pour Port-au-Prince afin d’annoncer le décès de sa sœur Nine. Elle y retrouve ses marques, ses souvenirs… et elle sait qu’elle ne retournera pas à Jacmel. Sa rencontre avec Saul et les rires de la maison de Fossou lui redonnent l’espoir d’une vie meilleure, une nouvelle vie qui va vers le bonheur, enfin ! Mais c’est sans compter avec la nature et ses catastrophes et tous ses espoirs tremblent comme le sol sous ses pieds. Il y a beaucoup de moments forts, très forts, pleins d’émotions que l’on contient à peine, des sentiments profonds, de la vraie vie même dans les tragédies de la réalité, qui créent la solidarité, la fraternité et qui brisent les cœurs les plus durs. Et puis, il y a la sarabande finale mystique avec du vaudou dans l’air. L’écriture est hallucinante, poétique, lyrique et on savoure chaque mot, chaque phrase. Bonheur !

lundi 9 février 2015

Toutes les vagues de l’océan, Victor del ÁRBOL, Actes Sud/Noirs, 2015, 596 p.



Avec ce 3ème roman, ce sont « toutes les vagues de l’océan » qui déferlent tant dans le temps que dans l’espace : on navigue ainsi entre l’Espagne (guerre) de 1936 et la Russie stalinienne de 1933 (goulags) pour faire des escales dans Barcelone de 2002 et un épilogue en 2012. Scénario implacable et complexe avec des passages/messages profonds sur la vie, la mort, les souvenirs, les regrets, l’ambition, la corruption, l’honneur, la famille, l’honnêteté, les demi-vérités et les demi-mensonges, la haine, la vengeance… A part le personnage de l’avocat Gonzalo Gil, tous les autres sont quelque part des « salauds ». C’est un roman fort, puissant, abouti : un excellent moment de lecture.
(Du même auteur : « La tristesse du samouraï » et « La maison des chagrins ».)