lundi 28 avril 2014

Le soldeur, Michel FIELD, Julliard, 2014, 350 p.




Le narrateur possède une belle bibliothèque fournie en tous genres : littérature, sociologie, philosophie, tourisme, livres pour enfants, essais, dictionnaires, encylopédies, grands Chefs de cuisine… Sa rencontre avec « elle », la Lectrice, chez un bouquiniste où il alla un jour vendre quelques livres, l’obligea suivant leur pacte à se séparer progressivement de tous ses livres. Une entrée en matière très plaisante suivie de longs monologues (lus en diagonales) sur les livres dont il sépare, ou va se séparer et sur l’aménagement d’une bibliothèque privée. Heureusement, les quelques dialogues avec la jeune-fille donnent enfin quelques bouffées d’oxygène au récit, et puis, il y a quelques réflexions et citations interpellantes et un savoureux chapitre final. Plus de lassitude que de plaisir en somme, même pour un bibliomane/bibliophile qui a 48 années de lecture derrière lui. « Il voulait maintenant comprendre ce que signifiait une bibliothèque, ce que voulait dire cette succession d’actes : acheter, lire, garder, classer, accumuler, se laisser envahir par les livres. » « Liquider sa bibliothèque, c’est en quelque sorte perdre son âme ? » Mais un livre, n’est-il pas toujours l’histoire d’une rencontre ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire