EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
samedi 28 septembre 2013
vendredi 27 septembre 2013
Confiteor, Jaume CABRÉ, Actes Sud, 2013, 772 p.
Triste
d’avoir dû tourner la 772ème et dernière page de ce roman orignal et
ambitieux dans lequel Cabré nous fait partager le destin d’Adria Ardèvol, de sa
famille dans laquelle « naître avait été une erreur impardonnable »,
de son ami Berna, des autres… et de l’incomparable Storioni, le violon Vial,
qui servira de fil conducteur au récit. L’auteur utilise tous les artifices
littéraires pour embrouiller le lecteur : narration chaotique (et
cahoteuse), digressions impromptues, coqs à l’âne inattendus, récit discursif, puzzle
spatio-temporel où histoires, personnages, thèmes s’entremêlent sans transition
dans un même paragraphe avec des dialogues intercalés et décalés qui font que l’on
se perd souvent sans jamais vraiment s’égarer longtemps. L’écriture est
déroutante, perturbante, déconcertante ; les personnages attachants ;
le rythme soutenu ; les émotions, les sentiments pleinement ressentis… Un
vrai et surprenant bonheur de lecteur !
lundi 23 septembre 2013
La grâce des brigands, Véronique OVALDE, Ed. de l'Olivier, 2013, 284 p.
Je voulais lire le roman d'Ovaldé, très souvent cité dans les listes des prix littéraires. J'ai frappé à la porte plusieurs fois, j'ai sonné avec insistance mais la porte ne s'est jamais ouverte et je n'ai pas pu entrer dans cet univers trop féminin pour moi. Désolé pour ceux qui ont trouvé la clef et qui ont pu y prendre plaisir!
samedi 14 septembre 2013
Parabole du failli, Lyonel TROUILLOT, Actes Sud, 2013, 182 p.
Cric-Crac !
et le conteur raconte ! Pedro est mort. Pedro s’est suicidé. Alors l’ami
de Jacques Pedro Lavelanette, le narrateur, raconte qui était Pedro : le
montreur de mots, Quichotte et le baladin des quatre chemins, le théâtreux, le
poète et l’artiste maudit, le passeur de phrases, l’homme insaisissable qui
partageait un deux pièces avec le narrateur et l’Estropié, ses deux compères de
condition modeste. Après le grand plongeon de Pedro, le conservateur du musée,
un vieil homme à la voix mielleuse, a ouvert le bal des éloges car « la mort a cette vertu de sanctifier les gens :
martyr, héros, génie… C’est fou comme les cadavres inspirent le dithyrambe ! »
Un récit empli de poésie : c’est beau, c’est fort, c’est profond !
jeudi 12 septembre 2013
Le jeu, Niveau 1, Anders de la MOTTE, Fleuve noir, 2013, 431 p.
Thriller
suédois.
Tu
es dans le train et tu découvres un mobile oublié, abandonné ( ?) sur la
banquette d’à côté. Tu le prends et un message s’affiche : « Tu veux
jouer ? », « oui ? », « non ? » et le
message se répète jusqu’au moment où, intrigué, tu cliques sur « oui ! »
et c’est parti pour des épreuves pas vraiment innocentes mais qui te rapportent
des points et de l’argent : addiction au jeu qui enfle ton égo. Et vous,
voulez-vous entrer dans le jeu ? Attention, vous êtes filmés ! Thriller
original, très bien ficelé et palpitant ! (« Niveau 2 » à
paraître le 13/11/13)
dimanche 8 septembre 2013
La 5è vague, Rick YANCEY, Collection R, Robert Laffont, 2013, 595 p.
Science-fiction. ! 1er d'une trilogie
Après
la 4ème vague, il ne reste plus sur terre que 10% de la population
mondiale. Mais qui sont les Autres et pourquoi veulent-ils éradiquer les
derniers terriens infectés ou pas ? Quand la 5ème vague
va-t-elle déferler ? Cette jeune collection R, éditée par Laffont, vise un
public de grands ados (l’éditeur préfère « jeunes adultes ») et
particulièrement un public plutôt féminin dans la « vague » des « Twilight »,
« Hunger Games », vampires, héroïc, fantasy et cie. Intéressant !
mercredi 4 septembre 2013
Aime la guerre, Paulina DALMAYER, Fayard , 2013, 590 p.
La
narratrice, Hanna Dalmayer (comme l’auteure), est une journaliste/reporter
polonaise (comme l’auteure) qui écrit des articles sur la situation actuelle en
Afghanistan. C’est un regard sans concession sur la guerre ou plutôt sur l’après
guerre quand les Etats-Unis, la France et les autres tentent de consolider le
régime démocratique de Karzai contre le retour des Talibans. Elle fréquente Robert,
le mercenaire et Bastien, le barbouze, et ne parviendra jamais à se détacher ni
de l’un ni de l’autre. (A propos, ne dites plus « mercenaire » mais « agent
d’une société militaire privée » ou « contractor »). Le récit, c’est
la vision d’Hanna et ses réflexions très profondes et personnelles sur la présence
des forces armées, les mercenaires, les résidents étrangers, les Afghans, la
condition des femmes, la politique, la culture, les relations humaines… « Oui, j’aurais adoré détester cette guerre,
pourtant je l’aime tout autant que je la déteste. » (Hanna). Malgré ses
presque 600 pages denses, ce roman/reportage est particulièrement captivant et
passionnant.
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