samedi 17 août 2013

La confrérie des chasseurs de livres, Raphaël JERUSALMY, Actes Sud , août 2013, 316 p.



             Fiction historique.
Couverture et titre ne pouvaient que titiller le bibliophile que je pense être, encore fallait-il que le ramage se rapporte au plumage. Nous sommes à l’époque de Louis XI et de François Villon, poète maudit et brigand notoire qui végète dans les geôles du roi. François est sauvé in extrémis du gibet qui l’attend par Guillaume Chartier, évêque de Paris, selon le bon souhait du roi. Louis XI, qui veut créer une bibliothèque de livres rares digne de la capitale, y fait venir imprimeurs et libraires juifs de Mayence pour s’y installer. Il envoie ensuite François et son ami coquillard Colin de Cayeux en mission en Terre sainte afin de ramener à Paris des textes anciens pour faciliter la circulation des livres et des idées progressistes réprouvés par Rome. On suit alors les aventures et les mésaventures des deux compères auprès de la « Confrérie juive des chasseurs de livres. » C’est avec un ramage très agréable que Jerusalmy nous plonge dans le XV° siècle, le quattrocento, et dans l’atmosphère des auteurs anciens et c’est avec beaucoup de plaisir que l’on partage ainsi les tribulations de Messire François.

4 commentaires:

  1. Bonjour, je suis actuellement en train de le lire et jusque-là je passe un très bon moment. Villon et Colin est un bon duo.

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  2. Dans le même ordre, j'ai pris plaisir à lire "Le quattrocento", "Le palimpseste d'Archimède" (Abecassis) et "1502". Bonne lecture, Léo

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    1. ATTENTION SPOILER !
      Je n'ai pas compris la fin de ce livre...
      Pourrais-tu m'éclairer ?


      Quel était le but de la Confrérie ?
      Qu'attendait-elle de Villon ?

      Il est écrit qu'il était important que ça soit Villon et pas un autre qui accomplisse la mission et page 309 il est dit que Jerusalem savait que Villon allait dérober l'original pour le remplacer par une copie...

      Quel est donc le "coup" effectué par Villon à la fin ?
      Il s'est en fait comporté comme le voulait la confrérie ?

      Merci...
      (honte sur moi)

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  3. Cela fait un mois que j'ai lu avec beaucoup de plaisir ce récit et depuis, bon nombre de romans de la rentrée me sont passés dans les mains et sous les yeux. Je ne peux alors pas me souvenir de tous les détails, surtout que n'ai plus le livre en ma possession. Il me semble néanmoins que la mission de Villon était de ramener des textes anciens pour enrichir la bibliothèque/imprimerie de Paris qui allait se charger de les diffuser. La confrérie, elle, se devait de rassembler et de protéger les documents et éviter qu'ils ne se perdent ou soient détruits par la volonté papale. Tu me vois désolé de répondre de façon imprécise à tes questions opportunes. Bonnes lectures ! Léo

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