mercredi 5 juin 2013

Un café maison, Keigo HIGASHINO, Actes Sud/Noirs, 2012, 335 p.



               Policier japonais.
 Yoshitaka Mashiba et Ayamé sont mariés depuis un an. Suite au contrat passé avant leur mariage, si Ayamé n’est pas enceinte dans leur 1ère année, ils divorceront et Ayamé n’est pas enceinte. Après une fête avec leurs amis, Ayamé décide de partir voir ses parents. Le 2ème jour de leur séparation, Yoshitaka est retrouvé mort dans son salon, une tasse de café à l’arsenic renversée à ses côtés. Si le lecteur connaît l’auteur du crime, les enquêteurs, eux, l’ignorent. L’énigme consiste à savoir comment le poison s’est retrouvé dans la tasse de café. Mission impossible parce que le crime semble parfait ? « Un café maison » est un policier (pas un polar) tout à fait traditionnel avec une enquête à la Sherlock Holmes ou à la Hercule Poirot revisitée mais exotique avec ses noms nippons, cette déférence et cette contenance toutes japonaises : jamais un mot plus haut que l’autre ! Un bon policier et un agréable moment : un excellent café bien torréfié et dosé à l’arôme subtil.
(Vient de sortir du même auteur « La prophétie de l’abeille »)

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