Antoine, ouvrier
spécialisé dans une usine sidérurgique française, fait sa crise de la quarantaine.
Il ne sait plus qui il est, ce qu’il veut : « Je me suis pris pour le sauveur de la classe ouvrière pour les beaux
yeux de Kalima. Elle se faisait du cinéma. Et moi je suis entré dans son film.
J’ai fini par y croire, à mon rôle.» Avec ce roman, on fait arrêt sur
image, on met sur pause et on regarde la mire : mise au point des blancs,
des gris, des noirs, des couleurs et on recadre, on se recadre. On se pose et
on réfléchit à ce qu’on a été, à ce qu’on est devenu et à ce qu’on sera. C’est
un de ces romans qui ont le don de bouleverser vos façons de penser, vos idées
toutes faites, vos préjugés, votre éducation, vos convictions… Benameur, c’est
un style, c’est une écriture et c’est simplement du bonheur car chez elle, rien
n’est superficiel, tout est profondeur empli d’optimisme. Bonjour la vie !
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